Le premier pas vers le changement
Quelque soit le parcours d'une vie, nous avons tous été confrontés à l'indicible souffrance morale et physique de la perte et du deuil.
Et il n'y a pas de mots pour exprimer ce séisme émotionnel qui vient bouleverser un chemin de vie lumineux et prometteur en une traversée du désert interminable.
Un deuil fragilise et désorganise la vie de la personne sur tous les plans : psychique, physique, identitaire, social et familial, dans sa construction et ses projets personnels. Il est considéré comme un indéniable traumatisme entrainant un état de stress violent.
« On a des mots pour dire une peine légère,
mais les grandes douleurs ne savent que se taire » (Sénèque)
Notion de deuil... ! Notion de perte...!
L’origine du mot « Deuil » est issu du bas latin « dolus » signifiant « douleur ». Ainsi le deuil se vit dans la douleur, dans la souffrance.
Il y a presque un siècle, Freud introduisait la notion de deuil et le définissait comme :
« l’ensemble des réactions physiques, psychologiques, affectives et comportementales consécutives à toute perte significative qu’il s’agisse notamment d’une personne aimée » avec laquelle s'est tissé le lien d'attachement.
C'est la rupture du lien d'attachement qui crée le sentiment de perte.
Mais le deuil ne se limite pas à la perte d'une personne aimée. Il peut s'agir aussi de la perte d’un animal qui reste une perte physique, mais aussi la perte d’un idéal ou des illusions, des rêves d'enfant, d’un objet représentant une valeur sentimentale, perte d'un état de santé, d'un espoir de maternité pour devenir parent, perte d'un emploi, d'un changement de vie, d'un divorce, d'un départ à la retraite, un déménagement.... »
Il y aura autant de deuils que d'endeuillés.
Le deuil, un chemin singulier, intime et personnel
Le deuil n'est pas un état, c'est un processus adaptatif, naturel et inconscient qui se met en place spontanément pour préserver l'intégrité psychique, physique et émotionnelle de la personne
C'est un processus allié protecteur et salutaire qui demande du temps et de la patience, pareil à la cicatrisation d'une plaie.
Ce temps de cicatrisation est indéterminé selon l'histoire de Vie de chacun et le rapport aux deuils passés qui peuvent émerger suite au deuil présent.
Il faut laisser le temps nécessaire pour vivre la douleur du deuil et l'apaiser.
«C'est parce qu'on laisse se déployer lentement le processus de deuil, avec intelligence et patience, qu'il pourra tenir ses promesses.» (Christophe Fauré, psychiatre et auteur de Vivre le deuil au jour le jour)
Que faut-il comprendre dans l'expression Faire son deuil ?
L'expression « il faut faire le deuil » est sans doute une des plus ravageuses qui soient. Une personne ayant vécu une perte n’aime pas entendre cela, d’autant que la façon dont c’est dit sous-entend un concept totalement erroné.
Souvent « faire le deuil » est compris comme «il faut passer à autre chose».
Outre le fait qu’un tel propos soit indécent face au vécu de l’endeuillé, c’est totalement méconnaître la délicate et subtile nécessité de la douleur dans cette étape particulière de la vie.
Cela ne signifie pas « terminer et passer à autre chose » mais représente la période pendant laquelle il y a une douleur,
et ainsi « Faire son deuil » c’est « Faire sa douleur ». ( Extrait de l'article Le deuil comprendre et accompagner - ThierryTournebise)
La tempête émotionnelle
Il y a plusieurs phases dans le deuil et elles vont se vivre selon le cheminement personnel de l'endeuillé.
Ces différents temps sont balisés par le tourbillon des émotions.
En passant par l'état de choc et de sidération de l'annonce, qu'elle soit liée à une disparition brutale (accident, suicide) ou annoncée suite à une longue maladie, nul n'est préparé à vivre ce séisme.
Viennent ensuite le déni, la colère la révolte et le marchandage. La tristesse et enfin l'acceptation si la personne endeuillée a su respecter le temps nécessaire à la cicatrisation de sa blessure.
Ces différentes étapes ne sont pas linéaires. Selon certains jours, un sentiment d'apaisement s'installera, pour laisser la place le lendemain à une colère ou un abattement. Rien n'est figé.
Le décès d'un proche vient aussi bousculer la propre vision de la Vie et de sa finitude.
Vivre un deuil transforme la relation à soi-même, la relation vécue et à venir avec le défunt, la relation aux autres et au monde.
De la souffrance émotionnelle à la souffrance physique
Le corps réagit au deuil avec son lot de symptômes physiques. Un état de fatigue s'installe lié à une perte de sommeil ou des cauchemars, perte d'appétit. Des douleurs font leurs apparitions avec une réduction des activités professionnelles ou sociales.
"Le deuil est un marathon qui s'étend sur plusieurs années, aussi est-il essentiel de prendre soin de soi" (Christophe Fauré)
Comment vous accompagner dans ce long processus de retour à la Vie?
Avec l'alliance de la Sophrologie et de la Maïeusthésie pour favoriser l'expression des émotions et l'intégration de la perte.
Retrouver un élan de Vie pour se reconstruire un équilibre.
Paulette DAUBIE Sophrologue
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